rive d'hiver
Je te parle du rire de l’homme-savon
Le voilà qui flotte à portée floue
Qui rabote l’âme
Tandis que les étoiles se jettent à ton cou
Espaçant leur visée d’une entaille
Plus loin c’est la vérité qu’on enterre
Sur la ligne arrêtée
On dirait la première
Et sous les coups de pioche, voici le trou du temps
Avec ses herbes folles et sa gelée fantôme
Es-tu toujours vivant dans l’impasse aux toxiques ?
Te souviens-tu du vent d’ouest frappeur ?
De la tournure des nerfs ?
Du ravage à cette heure ?
Que ferons-nous demain le long des toits ?
C’est l’aurore