devant la machine

Publié le par sneksnarc

 

L’acte magique, c’est la pensée paralysée. C’était assez de rayons (pour arriver où ?), de verbes ordonnés jusqu’à la poussière, de “je tombe sur un os”, de vieux tas de chimères dans un ciel lointain. Je ravale en broyant la sphère délimitée, je recherche de nouvelles techniques, je rêve. La tangente existe, l’identité composite, et le spectre et l’éclair où je glisse, il n’y a pas de mais. Les lignes d’air ont été rompues, il est temps de relancer la machine onirique, de retrouver l’arbre perdu, zones sauvages aux yeux rapides. J’échouerai de ce côté du fleuve, sur une mer d’azulejos, on dirait de la neige éternelle. Je ne vois qu’une barque sur le Tage mais je peux imaginer les autres dans l’ombre verte. Sur les feuilles se dessinent des reliefs que la conscience ignore. Je passe le mot.

 

Publié dans poèmes

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