carte lunaire

Publié le par sneksnarc

 

Mon verbe se figure une table rase
D’êtres humides au vert clochardé
Lançant des sorts floutés aux arbres
Avec des mots-rapaces et de la viande hachée

J’ai digéré le dernier combustible
La nature - c’est à côté d’elle que l’autre se tient
Debout
Retapant un cosmos entier avec rien dans l’œil qui vaille
Je croyais
Sauf une nouvelle théorie : la lune est le dernier témoin de l’âge-clé
Et nous dormons au cœur du volcan
Sur des lignes instables
Nous sommes les embryons du grand rêve électrique étouffé dans l’œuf
La jeune pousse improductive
Lente à se défaire des mythes chromés
Et du père analytique
Mangeur d’âmes

Nous soutenons la lumière et les tours de passe-passe
La coque de l’univers et le rayon mobile
Des voiles et des strates
Un œil ouvert sur la matrice
Briseuse de miroirs
L’autre fermé liquide
Comme au fond de la nuit
Nous sommes mille visages
Recouverts de plumes
Aux souffles de flammes
Qui transforment le monde

 

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