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C'est dans cette chambre incommode que nous laisserons filer les heures. Juste le temps de faire l'inventaire et de saluer ton évolution. Les boîtes à ordures se déchaînent aux alentours du matin, carnassières de plastique, ça touche à l'enfance de l'art, qui donc en est revenu? Les draps moelleux de nos anciens emmaillottent le macchabée. Le cadavre pourrit, fleuri de motifs familiers. Il ne faut jamais revenir, ne pas y aller de main morte, le cadavre pourrait fleurir. Dans ma tête, les roses crâneuses qu'on hume devant le ravin et qu'on jette après le corps sec descendu au-dessous de nous et qui volent et se dépouillent en vol. Les maigres suiveurs assembleurs de la nuée du cortège, mille âmes pour quérir nos bières et nos longs bras veinés de feu que l'on gorgera d'extincteurs. Le soir viendra bien assez vite où nous regagnerons le lit que la mort habita hier. Gardons le rythme (...)



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P
Oh oui des éloges ! Et que vais-je bien pouvoir faire de mes mots moi maintenant ?...Je suis la cadence et vous dis les éloges d'outre-coeur.Et puis tenez, je remonte la file et me place en tête. Je ne serai pas le dernier à vous dire le bravo et le compliment mérité.
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A
mon dieu, il fallait lire : "ce texte fera référence pour moi."take care
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K
La tronche de Céline, monstrueux, génial, déchirant...
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L
Je me suis inspiré de ton texte " Ravalement de façade" pour cette illustration. « Alors j’en éclaboussais les murs et les fenêtres de ses couleurs chaudes… »
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L
putain les éloges!
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