rêve pour l'éventreur
Au large des fils électriques
Le soir convulsif abandonne
Les rayons de poussière
Alors les doigts se serrent
Autour du jaune souverain
De nos delirium romantiques
Le feu brûlant dans nos poitrines
On avale les nuages
Ravalant nos absences
Dans un accès de rage
On épouse les ruines
On dévale pour se voir
Au-delà du soleil
En d'autres circonstances
Mais le chant s'éternise
Et la folie s'invite
Entre deux ailes fichues
Dont les coeurs se réjouissent
Bientôt la fin du monde aux portes des églises
Qui parle d'infortune ?
Voici l'âge béni du gras et de la boue
Et des rognures de lune
Dont on se fout
Moi le premier